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Cinéma

La voleuse de livres

Liesel est une petite fille de combat. Surtout contre l’inculture, la sienne d’abord et celle des autres ensuite. Une envie, un besoin de lire et rattraper les lacunes avant d’être rattrapé par l’histoire. Envoyée vivre auprès d’une famille d’accueil dans un village allemand, Liesel voit d’abord son école changer. Les uniformes et chants nazis remplacer l’éducation tandis que son manque de scolarité est moqué par les autres élèves. Faisant d’une lacune une arme, elle s’attache aux pages et personnes qui lui permettent de survivre à la guerre.

Parmi eux, son camarade de classe qui se rêve en Jesse Owens, l’homme qui fit subir son premier affront à Adolf Hitler à Berlin en 1936. Et pendant que le jeune homme s’entraîne à courir, le fils d’un ami juif du père de Liesel vient se réfugier chez eux, immobilisé entre la chambre et la cave. C’est auprès de ces amis que Liesel se reconstruira et apprendra à voir la vie autrement. Chez les pauvres, mais aussi chez les riches on retrouvera des prisonniers. Et c’est auprès d’un étonnant personnage qu’elle libérera d’autres livres voués à la destruction ou au mausolée des souvenirs. Un film à la photographie remarquable, basé sur le livre de Markus Zusak.

La voleuse de livres de Brian Percival avec Sophie Nélisse, Geoffrey Rush, Emily Watson. Sortie le 5 février.