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Israël

Jérusalem ensanglantée

Après une période d’accalmie, Jérusalem a été ensanglantée, dimanche 8 janvier par un attentat qui a couté la vie à 4 cadets de l’armée, 14 autres ayant été blessés.

L’attentat a eu lieu à la mi-journée sur la promenade Haas, lieu prisé pour sa perspective sur la vieille vile de Jérusalem, dans le quartier d’Armon Hanatsviv.

Un camion immatriculé en Israël s’est jeté sur l’un des groupes d’élèves officiers qui effectuaient un séminaire, entrainant un massacre en écrasant des jeunes soldats et soldates. Le conducteur Fadi Al-Quanbar, âgé de 28 ans, résidait dans le quartier tout proche de Jabel Mukabar .

Le terroriste a été abattu par l’un des guides, Eitan. Interrogé par Galei Tsahal, la radio de l’armée, il a déclaré : « Je n’ai pas hésité un quart de seconde ». La police des frontières a fait, après l’attentat une incursion dans le quartier du terroriste.

Les quatre victimes sont Yael Yakutiel 20 ans de Givatayim, Shir Hajaj 22 ans Shira Tzurs de Maaleh Adoumim, 20 ans de Haifa, et Erez Orbach 20 ans d’Alon Shuvi.

Photo Flash 90

« Tous les signes indiquent que le terroriste était un partisan de l’Etat islamique », a déclaré Benyamin Nethanyahu. Le Premier ministre israélien a fait remarquer : « Nous savons que les attentats se succèdent de la France à Berlin, et maintenant à Jérusalem. Il est probable qu’il y ait un lien entre eux ». La vice-ministre des Affaires étrangères Tsipi Hotovely a estimé que « le monde a reçu une réponse claire de la part des Palestiniens à la conférence de paix, prévue à Paris ».

Le Hamas a «  béni l’opération héroïque et courageuse de Jérusalem ».

A Washington, le vice-président américain Joe Biden «  a condamné fermement l’attentat lâche à Jérusalem, et prie pour les victimes, les blessés et leurs victimes ». A Paris, François Hollande a exprimé sa « plus vive condamnation » et rappelé l’attachement de la France à la « sécurité d’Israël » et la poursuite « sans relâche de sa lutte contre le terrorisme ».