Pour la citoyenneté et contre l’antisémitisme
« On ne peut plus être dans les intentions et les déclarations. On doit être dans l’action. » C’est ainsi que Serge Dahan, le Président du B’nai B’rith France, résume la volonté de transmettre ce livre de constat et d’ambition. Le constat d’un mur de méconnaissances et de préjugés, de peur de l’autre et du besoin de l’habiller dans les théories les plus farfelues qui feraient rire si les conséquences n’en étaient pas aussi tragiques. Enfants, jeunes hommes, militaires, rabbins… La barbarie qui anima certains actes antisémites et antirépublicains depuis quelques années engendra un besoin de justice et d’action sur le terrain, à l’image du programme Coexist de l’UEJF et SOS Racisme. Lequel favorise le vivre ensemble dans les quartiers difficiles.
Dorothée Anis, en charge de la rédaction de ce Livre Blanc, évoque le besoin de dialogue, de connaissance d’autrui et surtout d’évaluation de la connaissance des valeurs républicaines d’autrui. Cela, dans le cadre d’une journée citoyenne, qui mesurerait l’ampleur de la tache et identifierait plus clairement la localisation des Territoires perdus et rattrapables de la République. Ce terme de Territoires perdus, exprimant le désarroi de certains professeurs dans l’enseignement de matières comme l’Histoire et les SVT, fut d’abord rejeté catégoriquement, avant de devenir une expression commune. Et il s’agit justement d’aider ces professeurs en développant des outils, en travaillant en amont.
Bientôt disponible sur le site du B’nai B’rith, le Livre blanc vient d’être envoyé aux autorités politiques, ministres et élus locaux, afin que la force de proposition soit une force d’action. A suivre.