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Israël

François Hollande en Israël

Shimon Peres l’avait invité en mars dernier lors de sa visite d’Etat en France, l’Elysée l’a officiellement confirmé jeudi 12 septembre : François Hollande se rendra en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre prochain.

Alors que le Président de la République est plus qu’aucun autre dirigeant européen investi sur le dossier syrien, la rencontre qu’il a eu avec Mahmoud Abbas à Paris, jeudi dernier, lui a donné l’occasion de confirmer ce qui n’était qu’une rumeur depuis plusieurs mois. Le programme de cette visite n’est pas encore  connu mais ce déplacement doit réaffirmer l’engagement français dans le processus de paix réanimé par les Etats-Unis. Devant la presse, François Hollande a ainsi assuré « tout le soutien de la France au processus de négociation qui est en cours entre Palestiniens et Israéliens pout trouver une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle des deux Etats », et a insisté sur l’aide que Paris fournira à l’Autorité Palestinienne, sur les plans budgétaire et économique, mais dont « les principes et modalités » seront annoncés lors de ce voyage en Israël et en Palestine.

Cette aide financière, Ramallah en a plus que jamais besoin puisque le FMI a prévenu que ses finances ne pouvaient, à terme, être viables. Dans un récent rapport, le Fonds Monétaire International table sur une amélioration des perspectives économiques palestiniennes mais prévient que son déficit économique est évalué d’ici la fin de l’année à trois cents millions de dollars. Malgré des signes positifs en raison de la reprise des négociations de paix et d’un plan économique en cours d’élaboration par les services de l’émissaire du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, la croissance palestinienne va continuer à décliner.

En conséquence, le FMI conseille à Israël d’assurer que la rétrocession des droits et taxes qu’il perçoit pour le compte des Palestiniens « soit automatique plutôt que discrétionnaire », et à l’Autorité Palestinienne de poursuivre ses réformes. Quant aux donateurs, des pays arabes pour la plupart, ils sont invités à suivre leurs engagements et à verser le plus tôt possible les millions de dollars promis depuis des années.