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Littérature

L’interprétation dans le judaïsme selon Armand Abecassis et Alexandre Adler

Interview de Jean-François Bensahel, Président de l’Union Libérale Israélite de France à l’occasion de la soirée du mercredi 5 février.

L’Arche : Dans un monde confus, quel rôle peut jouer la bonne interprétation des choses ?
Jean-François Bensahel : L’important n’est pas la bonne interprétation, mais le fait qu’il y ait interprétation. Par l’interprétation,  il y a mise à distance d’un texte, on admet donc que tout n’est pas écrit, donc il y a liberté, donc il y a possibilité de débats, de discussions, c’est-à-dire nécessairement d’approfondissement, d’enrichissement mutuel, et donc, accessoirement, il y a moins de risques d’intégrisme.

Est-ce d’autant plus important lorsqu’il s’agit de livres influents ?
Absolument, car souvent sur ces livres des hommes règlent leurs comportements et leurs relations aux autres.

L’effort d’interprétation des textes vous semble-t-il plus audacieux aux États-Unis ?
Disons qu’il y a aux États-Unis une plus grande créativité.

Comment estimez-vous l’importance de l’œuvre d’Armand Abécassis dans l’approche des textes ?
Elle est essentielle. Un savoir encyclopédique associé à un sens de l’humain vivifiant, chaleureux, profond. Une capacité à humaniser et à décrire un judaïsme au service de ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain. Un homme de paix, qui fait vivre par sa parole et ses écrits.

ULIF-Copernic, 24 rue Copernic, 75016 Paris. Renseignements au 01 47 04 37 27