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Cinéma

Ida, croisée des chemins

Hasards et coïncidences, retrouvailles magiques révélées par la formidable boite à rêves qu’est le cinéma. Magnolia, pas le premier mais peut être le plus influent du genre Quality Street, a marqué un grand nombre de réalisateurs. Pawel Pawlikowski  n’est pas de ceux-là. Son film Ida raconte, avec toutes les nuances de gris, de simples et logiques retrouvailles : celle d’une tante (interprétée par Agata Kulesza) et de sa nièce (Agata Trzebuchowska), séparées et réunies par les morts.

La première étant un ancien procureur d’Etat et la seconde une fille juive élevée dans un couvent et s’apprêtant à devenir nonne. Le tout dans une Pologne d’après-guerre avec ses nombreuses tombes découvertes ou recouvertes. Ce film poignant est celui des choix et du respect que l’on doit à soi et aux autres, surtout ceux qui n’ont pas vraiment choisi de naître ou de grandir quelque part. A chacun son trou. Les pelles creusent les tombes tandis que les saxophones vous révèlent dans leur cave.

Un film qui vaut la peine d’être vu et surtout d’être revu, car si les silences et mots rares en disent beaucoup, ils partagent beaucoup d’émotions et de leçons de vie à apprécier en plusieurs passages devant la toile.

Sortie prévue le 12 février.