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Cinéma

Au Festival du Cinéma Israélien de Paris ce soir… Wedding Doll

Parcourant l’esthétisme et la sensibilité d’une femme, Wedding Doll relate la vie complexe du handicap.
Hagit, jeune femme israélienne de vingt-quatre ans possédant une déficience mentale, vit modestement auprès de sa mère dans la ville Mitzpe Ramon. Euphorique et peu autonome, toutes ses actions sont sous la surveillance de sa mère surprotectrice qui, par peur de la dureté des comportements extérieurs, la maintient près d’elle tout en aspirant à l’abandon.
Travaillant dans une usine de papier toilette, Hagit, enchantée par le désir, possède une relation amoureuse cachée avec le fils de son employeur Omri. Lequel, symbole du traditionalisme, lui semble être un moyen de parvernir par la voie du mariage à son indépendance.
Malgrè sa bonté et son innocence, Hagit ne peut s’émanciper dans cet environnement hostile qui ne cesse de l’ignorer et de la persécuter.
Suscitant empathie, compassion et injustice ce film évoque le conformisme des psychologies sociétales qui, percevant aussitôt une étrangeté, se manifestent à son égard.

Wedding Doll de Nitzan Gilady. Avec Moran Rosenblatt, Assi Levy et Roy Assaf.