Dominique Farrugia et Yvan Attal, parrains de l’édition 2016, s’expriment sur leur engagement pour l’Appel national pour la Tsédaka.
Cette fierté, cette dignité s’afficha sur les visages des travailleurs de l’ESAT lorsque Dominique Farrugia s’y rendit. Le producteur, accompagné par Gérard Garçon, président de l’Appel, a longuement parlé sur cette rencontre bouleversante. « La sclérose en plaques est une maladie qui déshumanise. L’accès au métro pour quelqu’un comme moi, à de nombreux lieux publics, est encore assez compliqué. Voir ces gens de l’ESAT qui se rendent au travail, heureux, provoqua une charge émotionnelle très forte », a déclaré Farrugia. En tant qu’handicapé, on est affecté par les difficultés liées à cet handicap mais aussi à la dureté de la vie aujourd’hui. A l’environnement sociétaire et au manque de moyens que la société prévoit notamment pour les handicapés. Dominique Farrugia insista aussi sur le rôle de l’Appel national pour la Tsédaka dans l’accompagnement des proches des gens en souffrance, ce qui est souvent négligé.
Il remarqua aussi, comme l’autre parrain de cette campagne, Yvan Attal, qui se rendit dans des établissements, que ceux-ci étaient ouverts à tous. « Je suis heureux de voir que la Tsédaka n’est pas une démarche repliée sur elle-même. C’est important que les juifs soient solidaires de tous. Une communauté concernée par ce qui se passe dans le pays », précisa Yvan Attal. Lors d’une visite à Ohalé Yaacov, le réalisateur rencontra des enfants et ceux qui s’en occupent. « Ces travailleurs de l’ombre à qui il faut rendre hommage. » Il estime que l’âge aidant, on prend conscience de ce qui se passe autour de soi, on se décentre. Questionné par des journalistes sur son dernier film concernant les clichés antisémites, Yvan Attal résuma la mission de l’Appel national pour la Tsedaka par ces mots : « La Tsédaka est une très bonne réponse face aux clichés contre les juifs. »