Le président mondial du KKL est venu à Paris afin de rencontrer des dirigeants politiques dans la poursuite de partenariats et organiser, ce dimanche, une journée consacrée à Jérusalem à l’Unesco.
Ces partenariats internationaux sont aujourd’hui un des axes majeurs du développement de l’institution qui fête ses 115 ans. « Nous devons adopter le KKL à son époque, c’est notre premier devoir », a déclaré Daniel Atar. Une volonté de participations plus élargies des publics et de témoigner de la transparence de l’institution mais aussi de continuer à forger des liens dans un monde où l’écologie ne peut plus se permettre d’être cantonnée aux débats périphériques. »
Sa venue à Paris en plein pic de pollution n’est qu’un rappel de cette urgence, qui comme l’a montré le nouveau président américain, n’est pas un souci pour tout le monde. Si les entreprises américaines devront respecter moins de normes environnementales, des pays de tous les continents font appel au KKL, ayant pris eux conscience des enjeux pour la planète.
Daniel Atar a parlé aux journalistes présents lors de la conférence de presse de la venue récente en Israël du président du Guatemala dans le but, notamment, de s’entretenir avec les dirigeants du KKL afin d’améliorer la gestion de l’eau et des forêts. « L’Argentine nous a aussi récemment appelé à l’aide alors que tombe dans ce pays dix fois plus d’eau qu’en Israël. Chez eux, 4,5 à 7 tonnes de tomates poussent sur un dounam (1000 m2) de terre. Grâce à notre aide dans l’irrigation et la gestion des réservoirs, nous allons leur permettre d’augmenter la production à près de 42 tonnes. »
Les partenariats se développent aussi rapidement en Afrique, par l’intermédiaire de liens directs avec les pays mais aussi en relation avec les institutions européennes. L’Allemagne s’étant d’ailleurs adressée à Israël pour développer certains programmes en Afrique. Atar a indiqué qu’en guise de partenariat la République tchèque aida Israël lors des récents incendies en offrant un camion de pompiers très performant puis demanda au KKL de l’aider dans le développement de ses forêts.
Face aux menaces de boycotts ou des résolutions plus que critiquables comme lors de la récente décision de l’Unesco sur Jérusalem, Atar souligna l’importance de la journée du KKL qui se tiendra ce dimanche à l’Unesco. « Un prix bien supérieur à celui pratiqué habituellement pour une telle journée et des barrières administratives renforcées ne nous découragèrent pas. Au contraire. Le KKL souhaite montrer qu’il est là et qu’il est un acteur mondial majeur dans le développement durable. »