Il y a 25 ans, Serge Gainsbourg, né Lucien Ginsburg, s’éteignait à l’âge de 62 ans. A l’occasion du quart de siècle de sa disparition, l’émotion collective est encore palpable. Les réseaux sociaux et la presse se sont recouverts depuis ce matin d’hommages spontanés à l’une des plus grandes figures de la chanson française.
Néanmoins, c’est bien depuis quelques mois que le 25ème anniversaire de sa mort se prépare, comme en attestent les nombreux livres consacrés à l’oeuvre du poète éternel, en librairie depuis peu.
A noter, celui de l’universitaire Karin Hann « Passionnément Gainsbourg« , aux éditions du Rocher, qui se veut un décryptage littéraire des thème de prédilection du chanteur, ou, publié à l’automne dernier, le « Gainsbourg, années héroïques« , chez Chronique éditions, de Stéphane Deschamps.
A signaler également, le nouveau et très beau conte dessiné de Joann Sfar « Cher Serge Gainsbourg », l’histoire d’une rencontre épistolaire inattendue entre Joann Sfar lui-même et une fan absolue de Serge Gainsbourg, une certaine Mandy-Lyn. Après son sublime film “Gainsbourg (Vie héroïque)”, livré déjà par le dessinateur en 2010, ce dernier opus témoigne une fois de plus de l’amour de Joann Sfar pour l’icône irrévérencieuse.
La rédaction de L’Arche a retenu aussi la proposition de la Radio FIP et son invitation à “Une nuit spéciale Serge Gainsbourg”, à célébrer et écouter sur son antenne ce soir, à partir de 20h jusqu’à 7h du matin pour un partage de “raretés, lives, reprises et autres pépites de L’Homme à la Tête de Chou“, dans le cadre d’une semaine entière dédiée à l’oeuvre monumentale de l’artiste. Auteur, compositeur, interprète, scénariste, peintre, réalisateur et acteur, avec une vingtaine d’albums, plus de 650 chansons et environ 40 musiques de films, de Gainsbourg à Gainsbarre, Serge aura marqué de façon définitivement indélébile le patrimoine musical français, y compris de son identité juive, bien plus affirmée que beaucoup avaient pu le croire.
Aline Le Bail-Kremer
Le sable et le soldat :
Juif et Dieu :