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Israël

Open a Door To Israël, une exposition interactive

L’exposition organisée par le ministère israélien des Affaires étrangères s’est installeé jusqu’au 10 avril au Carrousel du Louvres. L’Arche magazine vous éclaire sur les trois points forts et faibles de l’opération.

Cette exposition a pour ambition de faire découvrir Israël autrement. Eveiller la curiosité de ceux qui se demanderaient : c’est quoi Israël ? C’est-à-dire un nombre incalculable de gens.

L’opération prend place dans une grande salle, où neuf installations faîtes de blocs de types cabines téléphoniques, de couleurs, se présentent avec une grande porte au-devant, que les spectateurs actionnent. Derrière, un écran de taille humaine propose, par thème, d’en apprendre davantage sur l’Etat hébreu. « Notre objectif est de présenter les valeurs de la société et l’esprit dynamique d’Israël et ce, raconté lors d’une expérience pratique, au public du monde entier » explique Arthur Koll, directeur général adjoint pour les affaires publiques au ministère israélien des Affaires étrangères, sur le site du ministère.

Les jeux interactifs proposent de jouer avec l’ordinateur pour évaluer ses connaissances sur ce petit Etat et les développer de façon ludique.

  • Les 3 points forts de l’exposition

 

Découverte d’Israël pour les néophytes : le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambition première est réussie avec succès. Ceux qui ne connaissent Israël qu’au travers les images télévisuelles de la guerre à Gaza, risquent effectivement d’être surpris. Ils seront atterrés de découvrir un pays ouvert sur le monde, en pointe sur nouvelles technologies, respectueux des libertés religieuses, dont l’histoire avec le peuple Juif ne débute pas en 1948. C’est sans doute cette image universelle et libre que n’ont pas supporté ceux qui ont vandalisé les affiches de l’opération dans le métro parisien (en l’occurrence : trois activistes du BDS).

Interactivité : si certaines expositions qu’abrite le Louvre seraient susceptibles d’endormir les plus récalcitrants, ou de transformer les spectateurs étourdis en étourdis passif, pour Open a Door To Israël,  il n’en est rien. De par le processus de l’opération : il faut chaque fois empoigner la porte et interagir avec la machine de sorte à ce que le spectateur fait partie intégrante du processus et reste en activité, le cerveau en éveil, du début à la fin.

Connaissance : Chaque porte est l’occasion d’en découvrir davantage. Savez-vous quelles sociétés israéliennes sont en pointe dans le monde ? Savez-vous combien d’universités figurent parmi les meilleurs du monde ? Après être passé par chacun des thèmes, on devient incollable.

 

  • Les 3 points faibles de l’exposition

 

Brouhaha : chaque porte ouvre vers un sujet, mais chaque porte laisse aussi  échapper une musique –assez forte – en lien avec le thème. Pour peu que plusieurs visiteurs aient l’idée d’aller voir l’exposition au même moment – ce qui arrive sans doute souvent depuis l’ouverture – les différents sons se court-circuitent de sorte à ce que cela la salle semble abriter  une immense grande fête improvisée.

Mécanisme < Humanisme : dialoguer avec des écrans n’a jamais fait changer les mentalités. Dommage que la technique ne remplace pas un israélien ou une israélienne pour raconter ses expériences. N’y a – t-il pas, peut-être, le risque de prêcher un convaincus ?

Infantilisante : Certains thèmes sont abordés de façon superficielle et sont résolus par une simple réponse d’une ligne, de sorte à ce que le spectateur reste sur sa faim. Dommage que Wikipédia reste notre meilleur ami, même après la visite de cette belle exposition.