Gett, Le procès de Viviane Amsalem, Mariage tardif… autant de films qui ont marqué le cinéma israélien, envoutés par la présence de l’actrice, scénariste et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz. A 51 ans, celle qui vivait entre Paris et Israël succombe d’un cancer.
Amoureuse de la France, avait également participé à des tournages français, et avait joué dans le film d’André Téchiné La Fille du RER (2009) au côté de Catherine Deneuve et dans Cendres et sang (2010) de Fanny Ardant. Récemment, elle incarnait un des rôles principaux dans la série « Trepalium », diffusée sur Arte.
En juin 2013, elle se confiait dans les colonnes de l’Arche sur le début de son expérience parisienne: « En arrivant en France, je ne parlais pas un mot de français, et pourtant je rêvais de jouer dans cette langue. J’ai commencé en travaillant sur le one-woman show consacré à Martha Graham à l’Espace Rachi ». En 2015, elle présida le jury de la 54e Semaine de la Critique à Cannes. Elle restera toute sa vie attachée à Paris.
L’artiste dont le jeu d’acteur était d’une grande intensité, n’avait jamais pris de cours de comédie mais au fil du temps est devenue une égérie de la culture israélienne à l’étranger. « Elle était simplement spectaculaire », a commenté au micro de la radio israélienne le réalisateur Amos Gitaï.