Près d’un an et demi après les tueries de Toulouse et de Montauban, la police judiciaire continue ses investigations pour faire la lumière sur les complicités dont a pu bénéficier Mohamed Merah.
Depuis les fusillades meurtrières des 11 et 19 mars 2012, les enquêteurs ont placé une dizaine de personnes en garde à vue. La majorité d’entre elles ont été relâchées mais trois hommes ont été mis en examen et incarcérés. Il s’agit du frère du tueur, Abdelkader, 30 ans, poursuivi pour complicité d’assassinat ; de Mohamed Mounir Meskine, 25 ans, soupçonné d’avoir participé au vol du scooter utilisé par Merah, il est mis en examen pour vol en réunion en lien avec une entreprise terroriste ; et Fetha Malki, 30 ans, soupçonné d’avoir fourni le pistolet mitrailleur qui a tué les trois enfants et leur enseignant à l’école juive de Toulouse, Ozar Hatorah, ainsi que le gilet par balle que portait Merah lors de l’assaut mené par le Raid le 22 mars. Il est mis en examen pour complicité d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste.
L’enquête se poursuit et lundi 15 septembre au matin, la police a procédé à une nouvelle interpellation dans la banlieue de la ville rose. Cet homme de 29 ans, une connaissance du terroriste, a été arrêté dans la cité des Izards, le quartier où habitait Merah.
Dans ce dossier instruit par les juges antiterroristes de Paris, sa garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.
